Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Indonésie

Indonésie
Derniers commentaires
3 septembre 2008

L'Indonésie en vidéo

Asiatrip - Indonésie
Video sent by loy_sensei

Asiatrip, juin-juillet 2008. 40 jours en Indonésie en passant par Sulawesi, Flores, Rinca, Komodo, Lombok, Java et Sumatra. La musique est tirée d'une représentation de Pecak, danse traditionnelle de Bali.

Publicité
12 août 2008

Nos plus beaux clichés

Bakso

 

DSC_3298

 

DSC_3472

 

DSC_3486

 

DSC_3883

 

DSC_3917

 

DSC_3921

 

DSC_3923

 

DSC_3998

 

DSC_4032

 

DSC_4048

 

DSC_4072

 

DSC_4269

 

DSC_4294

 

DSC_4299

 

DSC_4469

 

DSC_4514

 

DSC_4531

 

DSC_4591

 

DSC_4766

 

DSC_4827

 

DSC_4831

 

DSC_4843

 

DSC_4947

 

DSC_5046

 

DSC_5096

 

DSC_5123

 

DSC_5234

 

DSC_5274

 

DSC_5285

 

DSC_5413

 

DSC_5422

 

DSC_5518

 

DSC_5546

 

DSC_5601

DSC_5645

DSC_5783

DSC_5825

DSC_5901

DSC_5948

DSC_5958

DSC_6050

DSC_6092

DSC_6097

DSC_6126

DSC_6279

DSC_6496

DSC_6517

DSC_6551


DSC_6577

 

 

12 août 2008

Retour en Malaisie

On a quitté l'Indonésie, pour suivre nos aventures en Malaisie, c'est ici que ça se passe : http://asiatrotteursmy2.canalblog.com/

8 août 2008

Digressions sur L'Islam

L’Indonésie est le pays où il y a le plus de musulmans, pas en proportion mais en nombre. Il n’est pas rare que, pendant un trajet en bus, le chauffeur s’arrête devant une mosquée pour la prière, ces mosquées qui sont omniprésentes dans ce pays. De toutes les couleurs, toutes les tailles, certaines richement décorées, certaines dans un piteux état.

 

L’Islam est partout, et les gens sont profondément persuadés que c’est une bonne religion, et avec l’état d’esprit qui caractérise les habitants des îles sous les tropiques, ils se permettent quelques écarts par rapport aux règles. Certains boivent de l’alcool, un autre nous a demandé si nous avions des films porno avec nous, interdits par le gouvernement. Mais jamais ils n’oublieront la prière, toujours ils auront cette fois en Allah. Peut-être est-ce pour ça que le extrémistes y sont rares.

Pourtant, nous y avons rencontré des gens qui étudiaient sérieusement le Coran, pour qui leur religion est ce qu’ils ont de plus cher. Le couvre-chef typique musulman, la barbiche, les tenues blanches décorées d’arabesques et d’écritures arabes, une sourate du Coran en tant que sonnerie de téléphone. Le stéréotype de ceux que certains surnomment tristement « les barbus ».

DSC_6244

Quand on discute avec eux, bien souvent, on se rend compte qu’ils ont conscience de l’amalgame que beaucoup font entre musulman et extrémiste. « I’m muslim, but not terrorist you know » nous a dit ce jeune homme rencontré dans un bus, qui se rendait à une conférence sur l’Islam. « Oussama Bin Laden is not a good man ». Après avoir prononcé ces mots, il nous dévisage attendant de voir notre réaction, notre consentement, Ces moments sont touchants et un peu tristes à la fois. S’il met autant d’énergie à nous montrer que c’est une bonne personne « malgré » sa religion, c’est qu’on a déjà du lui faire plusieurs fois des réflexions.

 

Pourtant, le pays n’a pas été épargné par l’extrémisme. Kuta, sur l’île de Bali, est l’endroit du pays où s’entassent les touristes venus faire du surf et sortir en boîte, picoler à pas cher. Cette ville fût la cible d’un attentat à la bombe qui tua bon nombre de personnes et qui tua aussi pendant longtemps le tourisme local.

 

Malgré ça, je voudrais amener en Indonésie toutes les personnes qui ont des a priori sur l’Islam. Ils verront des gens épanouis, fiers d’être musulmans, foncièrement gentils, des mosquées magnifiques, et en apprendront beaucoup sur cette religion. Ca pourraît leur permettre de changer d’avis, ou même de se faire un avis par eux-même, et non via les médias.

31 juillet 2008

Soto Ayam (Soupe de poulet)

soto_ayam_1


Voilà la recette dun plat que nous avons adoré.


INGREDIENTS :


- Ail

- Oignon

- Gingembre

- Chili (liquide)

- Poivre noir

- Poulet

- Nouilles

- Sel

- Sucre

- Huile de coco

- Citron

- Feuilles de celeri

- Laos (ressemble au gingembre mais violacet) (Ginger-root, Alpinia Galanga)

- Kunyit (couleur de la carotte à l’intérieur mais avec l’aspect extérieur du gingembre) En fait c’est du curcuma.

 

  1. Couper en petits morceaux le gingembre, le Kunyit, le Laos, l’oignon, l’ail.
  2. Piler le tout
  3. Frire dans un fond d’huile de coco
  4. Ajouter 2 verres d’eau
  5. Couper le poulet, puis le cuire dans le bouillon
  6. Après 3 min, ajouter 2 à 4 verres d’eau selon la quantité de poulet et ajouter sel, sucre, poivre. Laisser mijoter 30 min à feu moyen (On peut rajouter un fond de poulet)
  7. Cuire les nouilles à part.
  8. Servir avec du citron, du chili,et des feuilles de celeri
Publicité
27 juillet 2008

Bukittinggi

On reprend de l’altitude, on retrouve les montagnes, on mange rapidement un plat du coin, Rendang (bœuf mijoté pendant 6 heures dans du lait de coco), on réserve la journée de demain et on s’écroule après une douche ... froide ; dommage.

Pano_Minang_Kabau_Tour_4

 

Moto, encore. Et pour changer, on se prend un guide pour nous montrer le coin, Fikar, qui parle un anglais impeccable et connaît tout ou presque de sa région, le Minangkabau. Canelle, taro, tapioca, citronnelle, café, chocolat, patates douces, ... des choses qu’on consomme régulièrement, mais dont on ne connaît pas la forme à l’etat naturel. Des volcans, un lac, une rivière, des rizières en cascades, des maisons traditionnelles vieilles de 350 ans ... voilà ce que Fikar nous fait découvrir dans cette journée. On avance lentement, on ‘arrête souvent, Fikar est intéressant, et il nous raconte plein d’anecdotes et de mythes du coin. Comme par exemple l’histoire des javanais qui sont venus à la conquête de Sumatra il y a bien longtemps. Arrivés dans le Minangkabau, le roi voyant que les troupes javanaises étaient plus nombreuses et plus puissantes que les siennes, proposa de régler l’affaire sans bain de sang, par un combat de buffles. Les javanais possédaient plusieurs buffles géants, invaincus en combat. Ils acceptèrent volontiers. Pour combattre le buffle géant, les gens de Sumatra choisirent un bébé qu’ils ne nourrirent pas pendant des jours et lui aiguisèrent les cornes. Le jour du combat, le bébé prenant son adversaire pour sa maman se précipita pour chercher la tétée, et entailla le ventre du buffle javanais plusieurs fois qui fini par s’écrouler. Vidé de son sang. Voilà comment ils ont gardé leurs terres.

Comme à la fin de chaque histoire Fikar conclut par « Believe it or not, this is our belief »

Pano_Minang_Kabau_Tour_5

 

Juste avant de rentrer à Bukittinggi, je roule sur un clou, pneu à plat. Décidément, après le bus, ça fait beaucoup. Heureusement qu’on ne prend pas l’avion dans les jours à venir.

 

Le lendemain, nous partons dans la jungle. Après 45mn de marche, nous voilà devant une énorme fleur orange de 50cm de diamètre, la Rafflesia, plus grosse fleur du monde, qui peut mesurer le double. Cette fleur ne reste ouverte que 7 jours avant de noircir et mourir, pour ne refleurir que 3 ans plus tard. Encore une fois, la chance est de notre côté et nous nous sentons privilégiés de pouvoir observer cette fleur gigantesque.

Pano_queen_s_house

 

Cela fait maintenant 39 jours que nous sommes en Indonésie, notre visa expire demain. Bus de nuit, encore, et on passe la frontière par bateau.

 

On s’est fait enfler sur le prix du billet de bus et sur celui du bateau. On quitte l’Indonésie un peu dégoutés, et surtout déçu de partir dans cet état d’esprit.

24 juillet 2008

Trajet de Yogya à Bukittinggi - Sumatra

Train de nuit de Yogya vers Jakarta. A la gare, tout le monde nous dit de ne pas prendre la classe éco, ce n’est pas fait pour les étrangers cette classe là, ce n’est pas sûr ! Peut-être, mais c’est la moins chère, et de loin. A peine monté dans le train, je sens des mains curieuses me palper les poches ... ça commence bien. On dort par terre sur des journaux achetés pour ça, dans une odeur de chiottes sans chasse d’eau, toujours les sacs sous la main pour éviter de se faire dépouiller, des marchands qui passent toutes les 30mn an gueulant ce qu’ils vendent « Kopi ! Pop Mie ! Pop Mie ! », « Goreng, goreng ! », « Nassi Ayam, Nasi goreng ! ». Avec notre bouteille d’eau aui pète et qui se vide sur nos journaux, c’est une vraie nuit de merde, mais avec le recul, plus tard, on en rigolera.

 

Jakarta, à ce qu’on en voit en arrivant et à ce qu’on en a entendu, c’est moche, c’est pollué, et c’est cher. Après 10 heures de train, on décide d’enchaîner sur le bus pour aller à Bukittinggi. Après avoir acheté le ticket de bus, on apprend qu’il nous faudra 2 jours pour arriver à bon port ... On n’a pas le temps de trainer, le visa est mort dans 5 jours.

Encore une fois, on prend la formule la moins chère, bus sans toilettes et sans clim, alors qu’on se rapproche de l’équateur. Il fait une chaleur à crever dans ce bus, les gens bouffent tout le temps et jettent leurs déchets par terre, sont malades, vomissent, sont très gentils avec nous, les seuls étrangers du bus, et fument sans discontinuer, et les cafards passent sous nos pieds.

Pano_stop_bus

 

En fin d’après midi, on prend le bateau pour passer de Java à Sumatra. Sur e bateau, un homme assis à fumer tout seul, Dani, m’offre une feuille de son journal pour m’assoir et discuter avec lui. Il parle quelques mots d’anglais, je parle quelques mots d’indonésien, et avec ça, on discute pendant près d’une heure. Je comprends qu’il est marrié, sa femme est parti travailler en Arabie Saoudite depuis 2 ans, elle revient dans 11 mois, elle lui manque, il est musulman, il aime Zidane. Gentiment, il m’offre même un DVD qu’il a dans son sac, « Love story, fighting, good movie ». A part de mon temps, je n’ai rien à lui proposer en échange, mais ça semble lui suffir. C’est avec un peu d’embarras qu’on refuse une invitation à dormir chez son grand-père chez qui il se rend, mais il faut qu’on avance.

 

Pause dîner ver 3h du matin, dont on ne repart pas, l’embreillage est mort ... il mettra 12 heures à être livré, 4 heures à être monté.

 

Nous sommes partis de Yogya mercredi soir à 20h, on arrive à Bukittinggi samedi soir vers 20h. On en a marre, mal au dos, et surtout, on pue.

20 juillet 2008

Yogyakarta, Prambanan, Borobudur

Pour gagner du temps (et économiser des nuits d’hôtel), on revoyage de nuit, en direction de Yogyakarta (ou Jogjakarta), où on arrive à 3h du matin. Allez trouver un hôtel à cette heure-là ! Un homme fin saoul essaye bien de nous aider, mais on ne trouve rien, et les 2 rats gigantesques qu’on a vu dans la rue font que dormir dehors est une éventualité qui déplait à Céline. 2 étrangères qui trainaient dans la rue nous amènent à leur guest house, où les patrons, bien que tirés du sommeil par notre arrivée nous laissent dormir par terre dans une salle e la maison, il n’y a plus de chambre libre, mais on peu rester là jusqu’au levé du soleil. « Voilà des matelas, et il y a du café et du thé là-bas, servez-vous ».

Pano_Yogja_2

 

Parmi les choses qui nous ont attirées ici, le Prambanan, à 17 km de la ville. Vélo de nuit pour y arriver au lever du soleil, et nous sommes les premiers sur le site, qui est classé Patrimoine Mondial à l’Unesco. On comprend vite pourquoi nous sommes les premiers : le site est en travaux, et on ne peut pas accéder aux principaux temples ...

Pano_3


Un peu énervés, on se promène quand même autour des temples, et la frustration disparait rapidement devant la beauté des lieux. Un des temples, celui consacré à Shiva est tout de même accessible. Nous y mangeons la pastèque que nous avions emportée, entourés par des bas-reliefs bouddhistes et hindous, qui se côtoient ici.. Cet amas de temples est très impressionnant, surtout vide de visiteurs. On en oublie même les travaux, et on ouvre les yeux bien grand pour ne rien rater.

 

3 temples annexes sont parfaitement alignés sur un axe nord-sud, tout près de là où nous nous trouvons. Ils sont eux aussi en réparation à cause du tremblement de terre de 2006, sorte de puzzle dont le plus gros des pièces reste en bordel dans un coin, et quelques unes seulement sont correctement empilées.

Le plus au nord est le Candi Sewu (candi signifie temple), qui lui est complètement accessible au public. Les travaux ici ont bien avancé et la structure principale est debout, bien que flanquée d’échafaudages.

Encore une fois, nous sommes seuls, et le volcan en toile de fond rend l’atmosphère sereine, et on se pose avec plaisir sur les marches, à admirer ce qui nous entoure.

Pano_10

 

Deuxième grand site dans les environs de Yogya, Borobudur, aussi classé Patrimoine Mondial. Là aussi, on comprend pourquoi. Oublié pendant des siècles sous des cendres volcaniques, ayant survécu a un attentat à la bombe, le Prambanan se dresse au sommet d’une colline et en impose dès qu’on l’aperçoit.

Plus de mille panneaux recouvre les nombreuses terrasses, et racontent l’histoire de Buddha, du bouddhisme et de la vie en Indonésie à l’époque de la construction du Borobudur. Des centaines de Buddha sont dispersés, dont ceux de la plus haute terrasse sont installés sous des cloches de pierre perforées, comme des couvercles en osier tressés. Leur toucher les pieds ou les mains portent bonheur. Bien qu’ayant déjà plus que notre compte ôté bonheur, on leur tripote les orteils tout de même.

Pano_1

 

On se trouve un endroit paisible pour prendre notre petit déjeuner, comme hier. Pain brioché, beurre salé et chocolat achetés a Carrefour la veille. Un goût de la maison.

 

Il faudrait voir à ne pas négliger la ville de Yogya, tut de même. Le Kraton, la vieille ville fortifiée où se trouve le palais du sultan et son water castle. Une misère, surtout après le Prambanan et Borobudur. Le palais est en piteux état, pas ou peu entretenu, et le palais d’eau, la piscine du sultan, n’est pas en meilleur état. Peintures passées et craquées, grands espaces vides, rien ici ne mériterait de payer un ticket pour y entrer, si ce n’est la représentation de marionnettes en bois, au son d’un orchestre de percussions. Le mur du fond est blanc et baigné de lumière, nous éblouit, et transforme les marionnettes en ombres chinoises.

Pano_Yogya_Maliboro

 

Nous avons aussi visité le quartier de notre guest house, Malioboro, Sosro, le marché. La ville est très vivante, très agréable, mais il est déjà temps de partir.

18 juillet 2008

Probolinggo et Mont Bromo - Java

Pano_1


Le trajet a été catastrophique. Mon siège était cassé, et dès que je m’appuyait au dossier, il se couchait à l’horizontale, écrasant la personne derrière mois, qui a été obligée de le retenir avec ses genoux toute la nuit, et qui s’est un peu lassé vers la fin du trajet, donnant des coups de genoux dans mon dossier ...

 

Une pause dîner à 3 heures du matin. Riz blanc froid, nouilles sautées, poulet frit froid et chips aux crevettes. D’habitude, j’englouti sans soucis, mais à cette heure là, ça passe mal.

Pano_2

 

Probolinggo, 5 heures du matin, le bus nous dépose devant une agence qui vend ses services poru le mont Bromo. Quand ils voient qu’ils ne peuvent pas nous vendren leurs services (dont ils ont gonflé les prix par 2 au moins), ils nous envoient vers la gare de bus, mais dans la mauvaise direction, vengence mesquine. Ne leur faisant pas confiance, on redemande notre route et on aterri finalement là où on voulait, attendant 3 heures que le bemo se remplisse et on grimpe vers les hauteurs.

 

Le Bromo est un volcan situé dnas un cratère avec d’autres, et qui crachotte en continu ses volutes de soufre. Pas grand chose à y faire, sinon marcher.

View Point, à quelques kilomètres de là est le spot parfait pour voir le lever de soleil sur ce paysage. Levé du soleil à 5h30 environ, donc il faut partir vers 3h pour y être à temps. Notre premier trek de nuit. Un vrai régal. Pendant nos 2 heures de marche, nous ne rencontreront qu’une seule personne. La montagne nous appartient, et la pleine lune nous éclaire et nous permet de garder un oeil sur le volcan, l’éclairant d’une lumière pâle, quasi suréaliste. Dans ces conditoons, on se perd facilemet en considérations un tant soit peu mystiques, et on semble revenir à l’essentiel, marcher dans la montagne pour admirer un lever de soleil une nuit de pleine lune.

Pano_3

La route se transforme rapidement en chemin, qui se transforme à son tour en sentier perdu sous les buissons qui nous arrivent à la taille. On dirait que personne n’est ppassé par là depuis des années, on croit se perdre 100 fois, mais on fini toujours par appercevoir une de ces petites bornes blanches qui nous indique que non, nous ne sommes pas perdu.

Un quart d’heure avant le sommet, on tombe sur une portion de route envahie par les jeep, autre moyen pour monter au view point, et choisi par la majorité des gens. Et ils sont nombreux, ces gens. Entassés par centaines, ils attendent patiemment dans le froid que le soleil veuille bien pointer le bout de son nez et éclairer le Bromo.


Pano_4

Après avoir marché 2h30 seuls dans le noir, ça nous fait quand même un choc de voir tant de monde, jouant des coudes pour être à la meilleure place. Dommage, mais le spectacle est quand même à la hauteur de nos attente. A cause du froid, Céline part se réchauffer dans une gargote avec un thé brulant, tandis que je cale mon oeil sur l’appareil photo et que je mitraille en continue. La luminosité change de minute en minute, le Bromo se réveille lentement à mesure que le soleil le réchauffe, et je ne sais plus où donner de l’objectif.

Le thé m’a bien réchauffé aussi. Retour par le même chemin qu’à l’aller pour éviter la route, qui est d’ailleurs tout à fait différent de jour.

La température augmente, et on s’effeuille en conséquence : la polaire, le pull, un T-shirt pour finir en débardeur et en sueur.

Pano_5

17 juillet 2008

Denpassar - Kuta

La course pour ne pas se faire avoir à cause de notre visa, et c’est à contre coeur qu’on quitte ubud pour Denpassar d’où nous prendrons le bus de nuit pour Probolinggo, Java. Une fois les tickets achetés, il faut bien s’occuper. Kuta, la ville où tout le monde va s’eclater à Bali n’est pas loin. On voudrait quand même voir à quoi elle ressemble. Pas de moto à louer là où nous sommes, mais des policiers se proposent de nous déposer à un endroit où nous pourrions en louer, nous demandant juste de payer pour l’essence ... 50 000 roupies, soit le prix d’une chambre d’hôtel, ou de 10 litres d’essence. Même les flics essayent de se sucrer sur le dos des touristes à Bali.

 

Arrivés à Kuta avec nos gros sacs, notre priorité est de trouver un endroit où les poser pour qu’on puisse marcher tranquille. Dans le restaurant où l’on déjeune, ils accèptent de nous les garder. « No bomb inside ? » me demande le barman avec un gros éclat de rire. Humour noir, sordide même, quand on sait que c’est ici qu’un bombe a explosée dans une boîte de nuit il y a quelques années. J’ai toujours aimé rire de tout même de sujet parfois discutables, mais là, pas vraiment.

 

Ce qui attire les gens à Kuta, c’est paraît-il la plage, un interminable banc de sable blanc-gris, gavé de monde, une mer où on peut à peine se baigner à cause des vagues et des surfers, et sur laquelle on ne peut pas faire un pas snas qu’on nous propose un parasol, un tatouage temporaire, une pkanche de surf, des cours de surf, un massage. La réputation de cette plage est une grosse supercherie, surtout en Indonésie qui regorge de plages splendides. Roch’ir, à Loguivy, dont on ne fait as tout un battage, est bien plus belle que cette bouffonerie sabloneuse, longée par des bus et des taxis dégueulant leur flôt de touristes, qui iront s’entasser dans le Mac Donald’s, le Burger King, Pizza Hut, Dunkin Donut ou Hard Rock Café, pour bouffer la même chose que chez eux, mais en Indonésie.

Même les ruelles de la ville n’ont aucun charme. Kuta donne l’impression d’avoir éte prise de court par sa renomée et de s’être construite à la va vite, sans la finesse qu’on trouve d’habitude à Bali.

Je ne m’eterniserai pas sur les vendeurs qui vous sautent dessus l’un apres l’autee, voire tous ensemble.

 

C’est donc sans regêt que nous quittons Kuta pour prendre notre bus.

Publicité
1 2 3 > >>
Publicité