Asiatrip, juin-juillet 2008.
40 jours en Indonésie en passant par Sulawesi, Flores, Rinca, Komodo, Lombok, Java et Sumatra.
La musique est tirée d'une représentation de Pecak, danse traditionnelle de Bali.
L’Indonésie est
le pays où il y a le plus de musulmans, pas en proportion mais en nombre. Il
n’est pas rare que, pendant un trajet en bus, le chauffeur s’arrête devant une
mosquée pour la prière, ces mosquées qui sont omniprésentes dans ce pays. De
toutes les couleurs, toutes les tailles, certaines richement décorées,
certaines dans un piteux état.
L’Islam est
partout, et les gens sont profondément persuadés que c’est une bonne religion,
et avec l’état d’esprit qui caractérise les habitants des îles sous les
tropiques, ils se permettent quelques écarts par rapport aux règles. Certains
boivent de l’alcool, un autre nous a demandé si nous avions des films porno
avec nous, interdits par le gouvernement. Mais jamais ils n’oublieront la
prière, toujours ils auront cette fois en Allah. Peut-être est-ce pour ça que
le extrémistes y sont rares.
Pourtant, nous y
avons rencontré des gens qui étudiaient sérieusement le Coran, pour qui leur
religion est ce qu’ils ont de plus cher. Le couvre-chef typique musulman, la
barbiche, les tenues blanches décorées d’arabesques et d’écritures arabes, une
sourate du Coran en tant que sonnerie de téléphone. Le stéréotype de ceux que
certains surnomment tristement « les barbus ».
Quand on discute
avec eux, bien souvent, on se rend compte qu’ils ont conscience de l’amalgame
que beaucoup font entre musulman et extrémiste. « I’m muslim, but not
terrorist you know » nous a dit ce jeune homme rencontré dans un bus, qui
se rendait à une conférence sur l’Islam. « Oussama Bin Laden is not a good
man ». Après avoir prononcé ces mots, il nous dévisage attendant de voir
notre réaction, notre consentement, Ces moments sont touchants et un peu
tristes à la fois. S’il met autant d’énergie à nous montrer que c’est une bonne
personne « malgré » sa religion, c’est qu’on a déjà du lui faire
plusieurs fois des réflexions.
Pourtant, le pays
n’a pas été épargné par l’extrémisme. Kuta, sur l’île de Bali, est l’endroit du
pays où s’entassent les touristes venus faire du surf et sortir en boîte,
picoler à pas cher. Cette ville fût la cible d’un attentat à la bombe qui tua
bon nombre de personnes et qui tua aussi pendant longtemps le tourisme local.
Malgré ça, je
voudrais amener en Indonésie toutes les personnes qui ont des a priori sur
l’Islam. Ils verront des gens épanouis, fiers d’être musulmans, foncièrement
gentils, des mosquées magnifiques, et en apprendront beaucoup sur cette
religion. Ca pourraît leur permettre de changer d’avis, ou même de se faire un
avis par eux-même, et non via les médias.
- Laos
(ressemble au gingembre mais violacet) (Ginger-root, Alpinia Galanga)
- Kunyit
(couleur de la carotte à l’intérieur mais avec l’aspect extérieur du gingembre)
En fait c’est du curcuma.
Couper en petits morceaux le gingembre, le Kunyit, le Laos, l’oignon, l’ail.
Piler le tout
Frire dans un fond d’huile de coco
Ajouter 2 verres d’eau
Couper le poulet, puis le cuire dans le bouillon
Après 3 min, ajouter 2 à 4 verres d’eau selon la quantité de poulet et ajouter sel, sucre, poivre. Laisser mijoter 30 min à feu moyen (On peut rajouter un fond de poulet)
Cuire les nouilles à part.
Servir avec du citron, du chili,et des feuilles de celeri
On reprend de
l’altitude, on retrouve les montagnes, on mange rapidement un plat du coin,
Rendang (bœuf mijoté pendant 6 heures dans du lait de coco), on réserve la
journée de demain et on s’écroule après une douche ... froide ; dommage.
Moto, encore. Et
pour changer, on se prend un guide pour nous montrer le coin, Fikar, qui parle
un anglais impeccable et connaît tout ou presque de sa région, le Minangkabau. Canelle,
taro, tapioca, citronnelle, café, chocolat, patates douces, ... des choses qu’on
consomme régulièrement, mais dont on ne connaît pas la forme à l’etat naturel.
Des volcans, un lac, une rivière, des rizières en cascades, des maisons traditionnelles vieilles de 350 ans ... voilà ce que Fikar nous fait découvrir
dans cette journée. On avance lentement, on ‘arrête souvent, Fikar est
intéressant, et il nous raconte plein d’anecdotes et de mythes du coin. Comme
par exemple l’histoire des javanais qui sont venus à la conquête de Sumatra il
y a bien longtemps. Arrivés dans le Minangkabau, le roi voyant que les troupes
javanaises étaient plus nombreuses et plus puissantes que les siennes, proposa
de régler l’affaire sans bain de sang, par un combat de buffles. Les javanais possédaient plusieurs buffles géants, invaincus en combat. Ils acceptèrent
volontiers. Pour combattre le buffle géant, les gens de Sumatra choisirent un
bébé qu’ils ne nourrirent pas pendant des jours et lui aiguisèrent les cornes.
Le jour du combat, le bébé prenant son adversaire pour sa maman se précipita
pour chercher la tétée, et entailla le ventre du buffle javanais plusieurs fois
qui fini par s’écrouler. Vidé de son sang. Voilà comment ils ont gardé leurs
terres.
Comme à la fin de
chaque histoire Fikar conclut par « Believe it or not, this is our
belief »
Juste avant de
rentrer à Bukittinggi, je roule sur un clou, pneu à plat. Décidément, après le
bus, ça fait beaucoup. Heureusement qu’on ne prend pas l’avion dans les jours à
venir.
Le lendemain,
nous partons dans la jungle. Après 45mn de marche, nous voilà devant une énorme
fleur orange de 50cm de diamètre, la Rafflesia, plus grosse fleur du monde, qui
peut mesurer le double. Cette fleur ne reste ouverte que 7 jours avant de
noircir et mourir, pour ne refleurir que 3 ans plus tard. Encore une fois, la
chance est de notre côté et nous nous sentons privilégiés de pouvoir observer
cette fleur gigantesque.
Cela fait
maintenant 39 jours que nous sommes en Indonésie, notre visa expire demain. Bus
de nuit, encore, et on passe la frontière par bateau.
On s’est fait
enfler sur le prix du billet de bus et sur celui du bateau. On quitte
l’Indonésie un peu dégoutés, et surtout déçu de partir dans cet état d’esprit.
Train de nuit de
Yogya vers Jakarta. A la gare, tout le monde nous dit de ne pas prendre la
classe éco, ce n’est pas fait pour les étrangers cette classe là, ce n’est pas
sûr ! Peut-être, mais c’est la moins chère, et de loin. A peine monté dans
le train, je sens des mains curieuses me palper les poches ... ça commence
bien. On dort par terre sur des journaux achetés pour ça, dans une odeur de
chiottes sans chasse d’eau, toujours les sacs sous la main pour éviter de se
faire dépouiller, des marchands qui passent toutes les 30mn an gueulant ce
qu’ils vendent « Kopi ! Pop Mie ! Pop Mie ! »,
« Goreng, goreng ! », « Nassi Ayam, Nasi goreng ! ».
Avec notre bouteille d’eau aui pète et qui se vide sur nos journaux, c’est une
vraie nuit de merde, mais avec le recul, plus tard, on en rigolera.
Jakarta, à ce
qu’on en voit en arrivant et à ce qu’on en a entendu, c’est moche, c’est pollué,
et c’est cher. Après 10 heures de train, on décide d’enchaîner sur le bus pour
aller à Bukittinggi. Après avoir acheté le ticket de bus, on apprend qu’il nous
faudra 2 jours pour arriver à bon port ... On n’a pas le temps de trainer, le
visa est mort dans 5 jours.
Encore une fois,
on prend la formule la moins chère, bus sans toilettes et sans clim, alors
qu’on se rapproche de l’équateur. Il fait une chaleur à crever dans ce bus, les
gens bouffent tout le temps et jettent leurs déchets par terre, sont malades,
vomissent, sont très gentils avec nous, les seuls étrangers du bus, et fument
sans discontinuer, et les cafards passent sous nos pieds.
En fin d’après midi,
on prend le bateau pour passer de Java à Sumatra. Sur e bateau, un homme assis
à fumer tout seul, Dani, m’offre une feuille de son journal pour m’assoir et
discuter avec lui. Il parle quelques mots d’anglais, je parle quelques mots
d’indonésien, et avec ça, on discute pendant près d’une heure. Je comprends
qu’il est marrié, sa femme est parti travailler en Arabie Saoudite depuis 2
ans, elle revient dans 11 mois, elle lui manque, il est musulman, il aime
Zidane. Gentiment, il m’offre même un DVD qu’il a dans son sac, « Love
story, fighting, good movie ». A part de mon temps, je n’ai rien à lui
proposer en échange, mais ça semble lui suffir. C’est avec un peu d’embarras
qu’on refuse une invitation à dormir chez son grand-père chez qui il se rend,
mais il faut qu’on avance.
Pause dîner ver
3h du matin, dont on ne repart pas, l’embreillage est mort ... il mettra 12
heures à être livré, 4 heures à être monté.
Nous sommes partis de Yogya mercredi soir à 20h, on arrive à Bukittinggi
samedi soir vers 20h. On en a marre, mal au dos, et surtout, on pue.
Pour gagner du
temps (et économiser des nuits d’hôtel), on revoyage de nuit, en direction de
Yogyakarta (ou Jogjakarta), où on arrive à 3h du matin. Allez trouver un hôtel
à cette heure-là ! Un homme fin saoul essaye bien de nous aider, mais on
ne trouve rien, et les 2 rats gigantesques qu’on a vu dans la rue font que
dormir dehors est une éventualité qui déplait à Céline. 2 étrangères qui trainaient dans la rue nous amènent à leur guest house, où les patrons, bien
que tirés du sommeil par notre arrivée nous laissent dormir par terre dans une
salle e la maison, il n’y a plus de chambre libre, mais on peu rester là
jusqu’au levé du soleil. « Voilà des matelas, et il y a du café et du thé
là-bas, servez-vous ».
Parmi les choses
qui nous ont attirées ici, le Prambanan, à 17 km de la ville. Vélo de nuit pour
y arriver au lever du soleil, et nous sommes les premiers sur le site, qui est
classé Patrimoine Mondial à l’Unesco. On comprend vite pourquoi nous sommes
les premiers : le site est en travaux, et on ne peut pas accéder aux
principaux temples ...
Un peu énervés, on se promène quand même autour des
temples, et la frustration disparait rapidement devant la beauté des lieux. Un
des temples, celui consacré à Shiva est tout de même accessible. Nous y
mangeons la pastèque que nous avions emportée, entourés par des bas-reliefs
bouddhistes et hindous, qui se côtoient ici.. Cet amas de temples est très
impressionnant, surtout vide de visiteurs. On en oublie même les travaux, et on
ouvre les yeux bien grand pour ne rien rater.
3 temples annexes
sont parfaitement alignés sur un axe nord-sud, tout près de là où nous nous
trouvons. Ils sont eux aussi en réparation à cause du tremblement de terre de
2006, sorte de puzzle dont le plus gros des pièces reste en bordel dans un
coin, et quelques unes seulement sont correctement empilées.
Le plus au nord
est le Candi Sewu (candi signifie temple), qui lui est complètement accessible
au public. Les travaux ici ont bien avancé et la structure principale est debout,
bien que flanquée d’échafaudages.
Encore une fois,
nous sommes seuls, et le volcan en toile de fond rend l’atmosphère sereine, et
on se pose avec plaisir sur les marches, à admirer ce qui nous entoure.
Deuxième grand
site dans les environs de Yogya, Borobudur, aussi classé Patrimoine Mondial. Là
aussi, on comprend pourquoi. Oublié pendant des siècles sous des cendres
volcaniques, ayant survécu a un attentat à la bombe, le Prambanan se dresse au
sommet d’une colline et en impose dès qu’on l’aperçoit.
Plus de mille
panneaux recouvre les nombreuses terrasses, et racontent l’histoire de Buddha,
du bouddhisme et de la vie en Indonésie à l’époque de la construction du
Borobudur. Des centaines de Buddha sont dispersés, dont ceux de la plus haute terrasse sont installés sous des cloches de pierre perforées, comme des
couvercles en osier tressés. Leur toucher les pieds ou les mains portent
bonheur. Bien qu’ayant déjà plus que notre compte ôté bonheur, on leur tripote
les orteils tout de même.
On se trouve un
endroit paisible pour prendre notre petit déjeuner, comme hier. Pain brioché,
beurre salé et chocolat achetés a Carrefour la veille. Un goût de la maison.
Il faudrait voir
à ne pas négliger la ville de Yogya, tut de même. Le Kraton, la vieille ville
fortifiée où se trouve le palais du sultan et son water castle. Une misère,
surtout après le Prambanan et Borobudur. Le palais est en piteux état, pas ou
peu entretenu, et le palais d’eau, la piscine du sultan, n’est pas en meilleur
état. Peintures passées et craquées, grands espaces vides, rien ici ne
mériterait de payer un ticket pour y entrer, si ce n’est la représentation de
marionnettes en bois, au son d’un orchestre de percussions. Le mur du fond est
blanc et baigné de lumière, nous éblouit, et transforme les marionnettes en
ombres chinoises.
Nous avons aussi visité le quartier de notre guest house, Malioboro,
Sosro, le marché. La ville est très vivante, très agréable, mais il est déjà
temps de partir.
Le trajet a été
catastrophique. Mon siège était cassé, et dès que je m’appuyait au dossier, il
se couchait à l’horizontale, écrasant la personne derrière mois, qui a été
obligée de le retenir avec ses genoux toute la nuit, et qui s’est un peu lassé
vers la fin du trajet, donnant des coups de genoux dans mon dossier ...
Une pause dîner à
3 heures du matin. Riz blanc froid, nouilles sautées, poulet frit froid et
chips aux crevettes. D’habitude, j’englouti sans soucis, mais à cette heure là,
ça passe mal.
Probolinggo, 5 heures
du matin, le bus nous dépose devant une agence qui vend ses services poru le
mont Bromo. Quand ils voient qu’ils ne peuvent pas nous vendren leurs services
(dont ils ont gonflé les prix par 2 au moins), ils nous envoient vers la gare
de bus, mais dans la mauvaise direction, vengence mesquine. Ne leur faisant pas
confiance, on redemande notre route et on aterri finalement là où on voulait,
attendant 3 heures que le bemo se remplisse et on grimpe vers les hauteurs.
Le Bromo est un
volcan situé dnas un cratère avec d’autres, et qui crachotte en continu ses
volutes de soufre. Pas grand chose à y faire, sinon marcher.
View Point, à
quelques kilomètres de là est le spot parfait pour voir le lever de soleil sur
ce paysage. Levé du soleil à 5h30 environ, donc il faut partir vers 3h pour y
être à temps. Notre premier trek de nuit. Un vrai régal. Pendant nos 2 heures
de marche, nous ne rencontreront qu’une seule personne. La montagne nous
appartient, et la pleine lune nous éclaire et nous permet de garder un oeil sur
le volcan, l’éclairant d’une lumière pâle, quasi suréaliste. Dans ces
conditoons, on se perd facilemet en considérations un tant soit peu mystiques,
et on semble revenir à l’essentiel, marcher dans la montagne pour admirer un
lever de soleil une nuit de pleine lune.
La route se
transforme rapidement en chemin, qui se transforme à son tour en sentier perdu
sous les buissons qui nous arrivent à la taille. On dirait que personne n’est
ppassé par là depuis des années, on croit se perdre 100 fois, mais on fini
toujours par appercevoir une de ces petites bornes blanches qui nous indique
que non, nous ne sommes pas perdu.
Un quart d’heure
avant le sommet, on tombe sur une portion de route envahie par les jeep, autre
moyen pour monter au view point, et choisi par la majorité des gens. Et ils
sont nombreux, ces gens. Entassés par centaines, ils attendent patiemment dans
le froid que le soleil veuille bien pointer le bout de son nez et éclairer le
Bromo.
Après avoir marché 2h30 seuls dans le noir, ça nous fait quand même un
choc de voir tant de monde, jouant des coudes pour être à la meilleure place.
Dommage, mais le spectacle est quand même à la hauteur de nos attente. A cause
du froid, Céline part se réchauffer dans une gargote avec un thé brulant,
tandis que je cale mon oeil sur l’appareil photo et que je mitraille en
continue. La luminosité change de minute en minute, le Bromo se réveille
lentement à mesure que le soleil le réchauffe, et je ne sais plus où donner de
l’objectif.
Le thé m’a bien
réchauffé aussi. Retour par le même chemin qu’à l’aller pour éviter la route,
qui est d’ailleurs tout à fait différent de jour.
La température augmente, et on s’effeuille en conséquence : la
polaire, le pull, un T-shirt pour finir en débardeur et en sueur.
La course pour ne
pas se faire avoir à cause de notre visa, et c’est à contre coeur qu’on quitte
ubud pour Denpassar d’où nous prendrons le bus de nuit pour Probolinggo, Java.
Une fois les tickets achetés, il faut bien s’occuper. Kuta, la ville où tout le
monde va s’eclater à Bali n’est pas loin. On voudrait quand même voir à quoi
elle ressemble. Pas de moto à louer là où nous sommes, mais des policiers se
proposent de nous déposer à un endroit où nous pourrions en louer, nous
demandant juste de payer pour l’essence ... 50 000 roupies, soit le prix d’une
chambre d’hôtel, ou de 10 litres d’essence. Même les flics essayent de se
sucrer sur le dos des touristes à Bali.
Arrivés à Kuta
avec nos gros sacs, notre priorité est de trouver un endroit où les poser pour
qu’on puisse marcher tranquille. Dans le restaurant où l’on déjeune, ils
accèptent de nous les garder. « No bomb inside ? » me demande le
barman avec un gros éclat de rire. Humour noir, sordide même, quand on sait que
c’est ici qu’un bombe a explosée dans une boîte de nuit il y a quelques années.
J’ai toujours aimé rire de tout même de sujet parfois discutables, mais là, pas
vraiment.
Ce qui attire les
gens à Kuta, c’est paraît-il la plage, un interminable banc de sable
blanc-gris, gavé de monde, une mer où on peut à peine se baigner à cause des
vagues et des surfers, et sur laquelle on ne peut pas faire un pas snas qu’on
nous propose un parasol, un tatouage temporaire, une pkanche de surf, des cours
de surf, un massage. La réputation de cette plage est une grosse supercherie,
surtout en Indonésie qui regorge de plages splendides. Roch’ir, à Loguivy, dont
on ne fait as tout un battage, est bien plus belle que cette bouffonerie
sabloneuse, longée par des bus et des taxis dégueulant leur flôt de touristes,
qui iront s’entasser dans le Mac Donald’s, le Burger King, Pizza Hut, Dunkin
Donut ou Hard Rock Café, pour bouffer la même chose que chez eux, mais en
Indonésie.
Même les ruelles
de la ville n’ont aucun charme. Kuta donne l’impression d’avoir éte prise de
court par sa renomée et de s’être construite à la va vite, sans la finesse
qu’on trouve d’habitude à Bali.
Je ne
m’eterniserai pas sur les vendeurs qui vous sautent dessus l’un apres l’autee,
voire tous ensemble.
C’est donc sans regêt que nous quittons Kuta pour prendre notre bus.